Individual Series

In this series, I wanted to celebrate some of the special people in my life. There are many more, and you know who you are! These paintings were all inspired by photos that touched me deeply for different reasons. I celebrate talented artisans who transform raw material into beautiful, useful objects, my niece who writes poetic observations about her life, my stepdaughter who enjoys talking about important things, and my little granddaughter. I’m planning to add many more to this series.

Série sur les individus

Dans cette série, j’ai voulu célébrer quelques-unes des personnes spéciales dans ma vie. Il y en a beaucoup, et vous savez qui vous êtes! Ces tableaux ont tous été inspirés de photos qui m’ont profondément touchée pour des raisons différentes. Je célèbre des artisans talentueux qui transforment la matière brute en de beaux objets utiles, ma nièce qui compose des textes poétiques sur sa vie, ma belle-fille qui adore parler de choses importantes et ma petite-fille. J’ai l’intention d’ajouter beaucoup d’autres tableaux à cette série.

Clermont le forgeron qui veut toute, toute, toute la vivre sa vie. Pastel, 30” x 22” 

This is a painting of Clermont Guay, a blacksmith at work in his forge, La Bigorne, in Saint-Jean-Port-Joli. Here, he creates beautiful copper weathervanes and many other custom metal objects for his clients. He also owns a sugar shack where he makes delicious maple syrup. Clermont is larger than life – exuberant, passionate, full of vitality, ready to discuss the big issues in life. He exudes la joie de vivre and hope for humanity. His warmth, creativity, and generosity should inspire us to develop our talents, keep learning, and help others as much as we can, especially during these trying times. The title of this piece is from a song by Angèle Arsenault about the importance of living life to the fullest.

  

Voici un tableau de Clermont Guay, un forgeron à l’œuvre dans sa forge, La Bigorne, située à Saint-Jean-Port-Joli. C’est là qu’il crée de magnifiques girouettes en cuivre ainsi que de nombreux objets en métal et des pièces commandées par ses clients. Clermont est plus grand que nature – exubérant, plein de vitalité, prêt à discuter toutes les grandes questions de la vie. Il communique une grande joie de vivre et beaucoup d’espoir pour l’humanité. C’est pourquoi j’ai décidé de peindre son portrait. Son enthousiasme, sa créativité et sa générosité devraient nous encourager à suivre nos rêves, à développer nos talents et à aider les autres autant que possible, surtout en ces temps difficiles. Le titre du tableau est d’une chanson d’Angèle Arsenault sur l’importance de vivre sa vie pleinement.

I Hate Drywall. Pastel, 24” x 20”

 I did a painting of my husband when he was doing the drywall in our house several years ago. Even though he hates this task, you can still detect a sparkle in his eye. He’s an amazing artisan, and I wanted to honour his skill and talent. I had no idea how to render his hair, let alone the drywall dust caked into his black T-shirt. My hand somehow gravitated to blues, purples and greens for the hair. As for the drywall, I couldn’t tell you how I did it. I was in a zone and my instinct just took over. My husband may hate drywall, but I love soft pastels!

 

J’ai peint un tableau de mon mari pendant qu’il posait le gyproc dans notre maison il y a plusieurs années. Même s’il déteste cette corvée, l’on peut toutefois détecter une étincelle dans ses yeux. C’est un artisan très doué, et j’ai voulu rendre hommage à ses compétences et à son talent. Je ne savais pas du tout comment rendre ses cheveux, sans parler de la poussière de gyproc incrustée dans son t-shirt noir. Je ne sais comment, ma main se dirigea vers le bleu, le mauve et le vert pour les cheveux. Quant au gyproc, je ne saurais vous dire comment je l’ai fait. J’étais dans la zone et mon instinct a pris le dessus. Mon mari déteste peut-être le gyproc, mais moi, j’adore le pastel à l’écu!

Connecting. Pastel, 19” x 19”

This is painting is based on a photo of my daughter-in-law. She seems to blend into the graffiti on the wall behind her. Even the melon that she’s holding connects with the green oblong shapes encircling her. When I was going through a difficult period because of my mother’s declining health, I pulled out a book of quotations and opened it at random, as I often do when I need guidance. I fell upon a line by Dryden, “And doom’d to death, though fated not to die.” To me, this meant that even when my mother would pass away, she would continue to live in our hearts, and we would never forget her. I told this story to my daughter-in-law. She immediately wanted to open the book of quotes at random to see what message she might get. She came across a verse that she didn’t know. I recognized it as Tennyson’s The Lady of Shalott which had been put to music by one of my favourite artists, Loreena McKennitt. This quote was significant for me. Isn’t this an example of how deeply connected we are?

 

Ce tableau est inspiré d’une photo de ma belle-fille. Elle semble se mêler au graffiti peint sur le mur derrière elle. Même le melon qu’elle tient dans la main est lié aux formes oblongues qui l’entourent. Quand je passais un moment difficile à cause de la santé déclinante de ma mère, j’ai pris un livre de citations et je l’ai ouvert au hasard, comme je le fais souvent quand j’ai besoin de conseils. Je suis tombée sur un vers de Dryden: « And doom’d to death, though fated not to die. » Pour moi, ceci voulait dire que même quand ma mère serait décédée, elle continuerait à vivre dans notre coeur et que nous ne l’oublierions jamais. J’ai raconté cette histoire à ma belle-fille. Tout de suite, elle a voulu ouvrir le livre de citations pour voir quel message elle pouvait bien recevoir. Elle est tombée sur des vers qu’elle ne connaissait pas. Ils provenaient du poème de Tennyson, The Lady of Shalott. Ce poème avait été mis en musique par une de mes artistes préférées, Loreena McKennitt. Cette citation était significative pour moi. N’est-ce pas un exemple du lien profond qui existe entre nous?

The Handyman. Pastel, 19” x 27”

This painting is based on a photo of my stepson as he was about to start constructing a rickshaw out of a discarded wheelchair and old lumber. Here, he’s in the tiny garage he uses as a workshop looking at one of his beloved cats. Perched on a shelf, she reminds me of the Cheshire cat. The little garage may be modest, but it’s transformed into a wonderland of possibilities.

 

Ce tableau est inspiré d’une photo de mon beau-fils qui était sur le point de construire un pousse-pousse en utilisant des vieilles planches et un fauteuil roulant qu’on avait jeté à la poubelle. Ici, on le voit dans un minuscule garage qui sert d’atelier. Il est en train de regarder une de ses chattes bien-aimées. Perchée sur une étagère, elle me fait penser au chat Cheshire. Si petit et modeste que soit le garage, il est transformé en un pays de merveilles.

Snug as a Bug in a Rug. Pastel, 18” x 25”

This painting is from a photo of my cousin reading to his little grandson. Some photos strike such a deep chord in me that I feel compelled to express them in a soft pastel painting. The bond between grandparent and grandchild is so powerful in this image – something almost impossible to put into words. That’s where art takes over! Each painting is an exploration. Here, I wanted to convey a grandparent’s love through a gentle handling of warm tones enhanced by cool blues and soft light. To create the effect of a faded black T-shirt, I used colours that surprised me: a base of intense violet, a hint of brilliant teal, a taste of medium leaf green, a dab of light forest green, and a touch of dark dusty periwinkle blue. Don’t these colours just seem to belong in a children’s book? As grandparents and as artists, we improvise, adapt, and fine tune until we get just the right blend of “snug” for our grandchildren or our artwork.

 

Ce tableau est inspiré d’une photo de mon cousin en train de lire à son petit-fils. Il y des photos qui touchent une corde si sensible en moi que je me sens obligée de les exprimer en forme de peinture au pastel à l’écu. Dans cette image, le lien entre grand-père et petit-fils est si fort qu’il est presqu’impossible de trouver les bons mots. C’est là où l’art prend le dessus! Chaque tableau est une exploration. Ici, j’ai voulu transmettre l’amour d’un grand-père en utilisant des tons subtils rehaussés par des bleus frais et une lumière douce. Afin de créer l’effet d’une t-shirt noire fanée, j’ai utilisé des couleurs qui m’ont étonnée : une base de violet intense, un soupçon de bleu sarcelle, un peu de vert feuille et de vert de forêt pâle, et juste une goutte de bleu pervenche foncé. Ces couleurs ne semblent-elles pas provenir d’un album d’enfant? En tant que grands-parents et artistes, on improvise, on adapte et on peaufine jusque qu’à ce qu’on trouve le bon mélange de « snug » pour nos petits-enfants ou pour nos œuvres d’art.

Our Little Sweetheart. Pastel, 26” x 20”

This is a painting based on a photo of my granddaughter, already walking at 9 months. In the reference photo, she holds onto the sofa, but I replaced the sofa with my papery hand, wrinkled by eczema and age like an old elephant’s hide.Becoming a grandmother has given me so much joy. I’ll never forget what one of my cousins said when I asked him what it was like to become a grandfather. With great emotion welling up in his eyes, he said that he never expected the intensity of the love he felt the moment he held this tiny human being in his arms. I think most grandparents would agree. I’m sure we felt the same love when our own children were born, but that was so long ago, and we don’t have the memory of an elephant. Grandchildren remind us how to look at the world with new, curious eyes, even if we’re no longer new ourselves.

 

Ce tableau est inspiré d’une photo de ma petite-fille qui marchait déjà à neuf mois. Dans la photo de référence, elle se tient sur le sofa, mais j’ai remplacé le sofa par ma main en papier froissé, toute ridée par l’eczéma et l’âge comme la peau d’un vieil éléphant. Ma petite-fille me donne tant de joie. Je n’oublierai jamais ce qu’un de mes cousins a dit quand je lui ai demandé ce que devenir grand-père voulait dire pour lui. Les larmes lui montant aux yeux, il a dit qu’il ne s’attendait nullement à l’intensité de l’amour qu’il a ressentie le moment où il a tenu ce petit être dans ses bras. Je pense que la plupart des grands-parents seraient d’accord. Je suis sûre que nous avons éprouvé le même amour quand nos propres enfants sont nés, mais il y a si longtemps de ça, et nous n'avons pas la mémoire d’un éléphant. Les petits-enfants nous montrent comment regarder le monde d’un regard neuf et curieux, même si nous ne sommes plus nouveaux nous-mêmes.

When the Mountains Sing to the Moon. Pastel,
26” x 18”

 I did a painting of my niece based on a photo taken as she was dancing in an outdoor art gallery in New York. Her heart seems to be bursting with joy. I tried to convey the loose, free movements of her dance by keeping the fluid, almost abstract design of the reference photo. As I was working on this piece, I was listening to Loreena McKennitt’s beautiful, haunting music because it evokes an otherworldly essence that I felt in the photo. The title is from one of my niece’s poetic posts about a shooting star.

J’ai fait un tableau de ma nièce basé sur une photo prise lorsqu’elle dansait dans une galerie à ciel ouvert à New York. Son cœur semble prêt à éclater de joie. J’ai essayé de transmettre les mouvements libres de sa danse en respectant le dessin fluide et presque abstrait de la photo de référence. Comme je travaillais sur ce tableau, j’écoutais un album de Loreena McKennitt car sa musique envoûtante évoquait l’ambiance surnaturelle que je ressentais dans la photo. Le titre est un extrait du message poétique que ma nièce a écrit sur une étoile filante.

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